Une histoire familiale depuis 1779.

Depuis cette date, nous produisons du vin au Clos Siguier. La maison, qui en est le coeur, repose dans son ensemble sur ses caves voutées. Ce type de construction est très rare dans la région du Quercy. Elle atteste du long passé vinicole de la Famille Bley.

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Famille Bley

Gaston et Marie Anastasie (Parents de Simon), Edmond et Maria (Grand Parents de Simon), Annette, Andrée et Simon (Grand Père de Baptiste) devant la porte menant à la Cave du Clos Siguier.

À la suite du Phylloxera, nos ancêtres ruinés se sont tournés vers l’élevage en ne laissant qu’une petite place à la production d’un vin de consommation courante et domestique.

Au sortir de la première Guerre Mondiale, Edmond, mon arrière grand-père, relance la culture de la vigne et recommence à vendre du vin en fût à destination des marchands Toulousains et Bordelais.

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Simon Bley

Aujourd’hui, c’est Gilles qui continue à assurer la présence du Clos Siguier sur les marchés de la région.

Simon et Nicole Bley dans les années 60 décidèrent de concentrer toute leur énergie dans la production de vin en bouteilles. Ils créent leur marque, « Le Clos Siguier ».
Ce nom s’inspire d’une parcelle très ferrugineuse que nous appelons en occitan le « clos d’acier ». Fort d’une notoriété grandissante, mon grand père parcourt les foires et salons. Il arrive à vendre toute sa production en bouteilles.

Gilles, mon père, s’installe en 1983.
Il plante de la vigne et axe sa production sur un Malbec de qualité tout en limitant au minimum l’impact environnemental de sa production.

Il me transmettra sa passion du métier qui m’a conduit à le rejoindre en 2017.

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Baptiste et Gilles Bley

Une passion et un savoir-faire qui se transmet de génération en génération.

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Dans les champs

Ramassage du foin pour les vaches dans la vallée de la Séoune sous Boutet.
(Années 50)

Enfant, j’étais déjà captivé par les modes de vie ancestraux de ma région et plus particulièrement par les traditions et pratiques qui se faisaient autrefois chez moi.
Je m'attache à faire vivre les beaux lieux que nous occupons (cave, maison, maison four à pain..), je collectionne les vieux outils, les répare et les utilise depuis mon plus jeune âge.

“Tu vas finir paysan”

Ma grande mère qui s'est battue toute sa vie pour quitter son statut de "paysan" autrefois dénigré, se catastrophait que je m’applique à continuer de faire vivre ces us et coutumes. Elle me disait gentiment '“tu vas finir paysan". Loin d'une mode éphémère, je m'attache à faire vivre mon terroir comme pour le chai par exemple, en réintroduisant des contenants bois à l’image de la production de vin d’antan. 

Ce mode de production ne peut être pérenne qu’en le conciliant à de l'élevage et de l’épandage de fumier dans nos parcelles. N’ayant pas le temps d'avoir nos propres animaux, nous avons un accord avec un ami éleveur de brebis bio qui laisse pâturer ses animaux dans nos vignes, sous bois et prairies durant toute la période hivernale 

Baptiste Bley